Skip to content Skip to main navigation Skip to footer

L’île de La Réunion est répertoriée comme l’un des 34 “hot spot” de la biodiversité mondiale. La richesse de ses écosystèmes terrestres et marins en font une référence pour les scientifiques et les touristes.

La station balnéaire de Saint-Gilles les Bains se trouve, elle, au centre de la Réserve Naturelle Marine de La Réunion. Ses eaux turquoises abritent en effet un écosystème marin unique qui attire de nombreux plongeurs venus du monde entier.

La Nature sous toutes ses formes

La biodiversité marine trouve son origine au cœur des récifs coralliens. De formation relativement jeune (3 millions d’années), La Réunion présente une faible surface de formations coralliennes, constituées pour l’essentiel d’une ceinture de récifs d’environ 25 km à l’ouest de l’île.

Ces formations délimitent des lagons où la température de l’eau varie entre 22 et 30°C et qui abrite une biodiversité exceptionnelle : 190 espèces de coraux, 2800 espèces de mollusques, 500 espèces de crustacés, 130 espèces d’échinodermes et plus de 1 000 espèces de poissons. Pour plus d’informations, voir l’excellente page de Wikipédia, agrémentée de nombreuses photos, sur la Biodiversité marine des lagons de La Réunion.

Les récifs coralliens servent d’abri à toutes ces espèces contre les prédateurs, mais également de zones de reproduction et de nurserie. Autant de raisons de protéger ces récifs, véritables berceaux de la vie sous-marine.

Hélas, plus d’un tiers de ces espèces est considéré comme menacé, surtout par les activités humaines. Pollution, surpêche, urbanisation, eaux usées… provoquent des dégâts considérables sur les récifs coralliens… Qui, au passage, nous protègent aussi des houles australes.

Car ce sont des écosystèmes très riches en biodiversité, mais aussi très fragiles. Pensez à la multitude de poissons et autres espèces jouant au milieu des couleurs variées d’un récif de corail en pleine santé. En comparaison, la blancheur sinistre du corail mort n’attire aucun poisson, ni aucune forme de vie. Et encore moins les touristes !

Heureusement la création de la Réserve a protégé en partie cette richesse sous-marine dont nous dépendons. Mais elle a permis aussi à la population de mieux prendre conscience de l’impact des activités humaines. Les ressources disponibles, tant en matière de poissons que de nombre de nuits vendus aux touristes, sont liées à la mer.

Et pour ceux qui hésitent encore à se mouiller, rien de tel qu’une visite à l’Aquarium de la Réunion. Situé sur le port de Saint-Gilles Les Bains, il présente plus de 700 espèces marines évoluant dans un parcours ludique et éducatif.

Au cours de vos promenades en mer, en bateau ou avec masque et tuba, nul doute que vous croiserez dauphins joueurs et tortues en balade. Et si vous souhaitez voir danser les baleines à bosse, l’hiver austral est certainement la meilleure période.

A ce sujet, notons le travail de l’ONG Globice au service de la conservation des cétacés de La Réunion. Depuis plus de 20 ans, elle multiplie les programmes de recherche, les publications scientifiques et les opérations de sensibilisation du public.

La Réserve Naturelle Marine

Créée en 2007, la Réserve Naturelle Maritime s’étend le long de la côte ouest sur 45 km et couvre 3 500 hectares du domaine public maritime. Elle part du Cap la Houssaye au Nord jusqu’à la Roche des Oiseaux, à l’Étang-Salé au sud.

Suite au développement rapide de l’île, à la fin des années 1970, la création de la Réserve devait limiter le processus de dégradation des écosystèmes coralliens. Sa mission est de “surveiller, connaître et faire connaître” la biodiversité liée à la barrière de corail et aux platiers.

Depuis 2012, de nombreux plongeurs et apnéistes forment un réseau d’observateurs sous-marins bénévoles : les “Sentinelles du Récif“. Et, pour ceux que cela intéresse, un nouveau Plan de Gestion de la Réserve Naturelle vient d’être adopté et concerne les 10 prochaines années. Voir ici. Il aborde des questions comme la sensibilisation du public, le rôle des bassins versants, la place de l’écotourisme, la gestion de la pêche ou une meilleure connaissance de la biodiversité.

Rappelons enfin que 40% de l’île de La Réunion sont inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, autour du Parc National de La Réunion. Situé au centre de l’île, ses écosystèmes terrestres s’étendent sur plus de 100 000 hectares. Sa biodiversité exceptionnelle attire scientifiques et touristes. Ils peuvent notamment y admirer des espèces comme le tuit-tuit, oiseau en voie de disparition, le zoizo vert, le papangue, seul rapace de l’île, ou encore de nombreux lézards et papillons.

-+=