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Fruit d’un large partenariat, le Document Général d’Orientation (DGO) 2018-2022 a pour objectifs de permettre à tous les citoyens de se déplacer en toute sécurité, de savoir partager la route de manière civique, en respectant l’autre et en toute responsabilité.

Des enjeux dans toute la France

4 enjeux communs à tous les départements de France ont été fixés : le risque routier professionnel, l’alcool et les stupéfiants, les jeunes, les seniors.

Le risque routier professionnel concerne à la fois les chauffeurs, et à la fois les chefs d’entreprise qui les emploient. Pour réduire les risques au volant, l’accent est mis sur le téléphone au volant, l’alcool en conduisant, le port de la ceinture de sécurité, le respect de la vitesse autorisée et la pris en compte des temps de repos.

Sur la période 2012-2016, 46% des accidents mortels à la Réunion sont liés au facteur alcool. En dehors du développement des transports de nuit, type navettes, et du covoiturage, la priorité est l’information, essentiellement des jeunes. “Pas besoin de boire pour être quelqu’un”. Risques des produits psychotropes et de l’alcool au volant…

A La Réunion, les jeunes paient un lourd tribut à la sécurité routière. Le DGO 2018-2022 prévoit d’examiner les manquements à la sécurité routière aux abords des écoles, des clubs sportifs et des centres culturels.

La communication doit également être accentuée sur les lieux de consommation et en utilisant les réseaux sociaux. Il s’agit également d’inciter à la pratique du capitaine de soirée, avec les soirées SAM. Côté contrôles, on parle de la pression sur les débits de boisson et de la lutte contre le débridage des deux roues.

Des enjeux particuliers à La Réunion

2 enjeux sont spécifiques à La Réunion : le partage de la voirie, avec 3 sous-enjeux : les piétons, la vitesse et les distracteurs. 2ème enjeu : les deux-roues motorisés.

Les piétons sont une vraie préoccupation à La Réunion. En 2014, ils ont représentés 47% des tués, contre 14% en moyenne nationale. Les efforts à engager portent, entre autres, sur les infrastructures. Développer les trottoirs d’une largeur minimum de 1,40m. Empêcher les traversées de 2×2 voies.

Côté sensibilisation, on parle de réduire le nombre de voitures, en valorisant la marche à pied, le vélo, le co-voiturage, les transports en commun, le ramassage scolaire… On évoque aussi le port de brassards, comme à vélo, ou de gilets de sécurité.

Avec près de 40% des tués sur la route, les conducteurs de deux-roues motorisés sont, sans aucun doute, très vulnérables. De nombreuses structures ont été associées à la réflexion sur cette problématique deux-roues. En dehors de l’identification des itinéraires “à accident”, la signalisation sur les risques, type obstacles ou glissades, doit être renforcée. Idem pour les travaux.

De même, la réduction du débridage des deux-roues doit être une priorité. Tout comme le port du casque choc ou l’incitation au permis AM, Apprenti Motard.

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