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La prévention et la sécurité des habitants de Saint-Gilles sont le domaine de la mairie de Saint-Paul et de plusieurs établissements. C’est un vaste sujet qui concernent tous les aspects de la vie individuelle ou collective.

Prévention et sécurité avec les animaux

Quand on parle d’animaux à La Réunion ou à Saint-Gilles, on pense souvent aux requins. Présents autour de l’île depuis des centaines d’années, les requins, comme le requin bouledogue et le requin tigre, sont considérés comme dangereux pour l’homme. Plusieurs surfeurs ont subi, ces dernières années, des attaques, parfois mortelles.

Pour certains, c’est l’augmentation du nombre d’usagers de la mer qui est en cause. D’autres avancent l’inconscience des surfeurs, qui pratiquent leur sport dans des zones connues pour être dangereuses. Enfin certains pointent du doigt la surpêche qui obligent les requins à venir se nourrir près de la côte.

Après des débuts difficiles et peu efficaces, la gestion de la “crise requin” tente, d’un côté, de dépassionner le débat, et de l’autre, d’agir pour réduire le risque d’accidents. Le renforcement de la surveillance, la mise en place de filets de protection, comme aux Roches Noires, l’interdiction de certaines zones… contribuent à la protection des usagers de la mer et de la biodiversité. En complément ont été relancées les captures de requin bouledogue et de requin tigre. Parallèlement un programme de marquage acoustique a été mis en place. A signaler : le site Internet info-requin.

Bonne nouvelle : il n’existe aucun animal venimeux dans l’île, au moins nativement. Par exemple, les couleuvres de l’île ne sont pas dangereuses. Par contre attention aux petits scorpions dont la piqûre fait plus de mal qu’une guêpe. Évitez aussi les petites araignées dans les cases et les grandes en dehors. Signalons enfin un mille-pattes géant, appelé cent pieds, qui fait mal quand il pique.

Autres insectes qui piquent : les moustiques. Bien qu’ils ne transmettent pas le paludisme, ces moustiques sont vecteurs de la dengue et du chikungunya. Il est donc recommandé d’utiliser des répulsifs et des moustiquaires aux fenêtres.

Et puisqu’on parle de nature, il est important de rappeler que l’île de La Réunion mène depuis de nombreuses années une lutte permanente contre les espèces invasives. A La Réunion, c’est devenu la première cause de perte de biodiversité. L’endémisme élevé de sa faune et de sa flore, ainsi que son insularité, ont rendu l’île très sensible aux invasions biologiques.

Vous pouvez télécharger la plaquette à ce sujet ici. Ou le dossier sur l’interdiction d’importer ou de détenir des animaux exotiques. Et pour ceux que cela intéresse, voici la liste des animaux invasifs à La Réunion.

Autres thèmes de sécurité

A la Réunion, la sécurité routière est un thème majeur de préoccupation des autorités locales. Les jeunes et les deux-roues sont devenus des priorités. Voir à ce sujet, notre article : “La sécurité routière à Saint-Gilles“.

Enfin, souvenez-vous que le soleil, sous les Tropiques, peut taper fort entre 11h et 15h. Même s’il y a des nuages, les coups de soleil risquent de laisser aux “métros” un souvenir cuisant !

Si vous êtes pêcheur amateur, les eaux de La Réunion abritent quelques rares poissons dont la consommation peut poser problème. En effet certains contiennent des toxines dans leur chair. Elles peuvent provoquer des troubles graves, comme des paralysie ou des chues de tension, et des démangeaisons, appelé ici ciguatera ou “gratte”. Demandez à un habitant du coin avant de mander votre pêche.

Autres dangers de la mer : les vagues et les courants qui mènent au large. Souvent touchée par les houles australes, La Réunion a placé des panneaux d’information sur les plages pour donner les consignes de sécurité en la matière. Comme éviter de se baigner si la mer est agitée. Pour en savoir plus, lisez nos articles “Les risques majeurs” ou “Les risques d’inondation et de houle

Face à la menace terroriste, la prévention et la protection s’appuie sur le plan Vigipirate qui mobilise les forces de l’ordre et les services de l’Etat. Pour en savoir plus , consultez la plate forme de formation www.vigipirate.gouv.fr. En cas de comportement suspect, contactez le 17.

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